cdr #4 (2010)
("the myths of physicists")
1 track, 24 minutes
released may 2010
excerpts
reviews
The fourth disc by Finlands' Chemins (see also Vital Weekly 707, 716 and 725), with again one track, now few minutes longer. They still haven't changed: they operate within the context of rock music, improvisation and electronics (field recordings most likely). They now gave their piece a title, for the first time, 'The Myth Of Physicists', but that's the only notable change. They move along various passages within a piece, with processed field electronics and guitars and some sparsely used percussion. This new piece seems to be a bit more working a like cut-up, without the natural flowing of one piece into the next. This piece has four main sections, which are mostly mellow in approach. Only the first and third section are a bit more harsh. Chemins fine tune their approach a bit further with this release and this might be their best to date. (Frans de Waard, Vital Weekly 733)
These little bi-monthly(ish) parcels from this Finnish outfit have been a real treat and this fourth instalment does nothing to spoil that run.
Chemins play a slow build drone with occasional percussive flurries and electronic flourishes. Their music is understated and unhurried and usually with just a tinge of kraut style cosmic exploration.
The sole track, 'The Myths of Physicists', that makes up cdr#4 is constantly turning wheel of sound. It's opening gambit of forceful abrasion soon relaxes into a softer shape which in turn acquires some grit and debris as it rolls. For the bulk of the piece the music is content to gently unfurl with only the faintest of embellishments to avoid cluttering the ambience. When it does erupt it does so in a nicely organic manner that carries one along nicely.
Another quality release from this ensemble. If drones are your thing and you're not already following these fellas then you really are missing out. (Ian Holloway, Wonderful Wooden Reasons 08/2010)Nous poursuivons la découverte de Chemins avec ce quatrième EP en 6 mois, en reprenant le même principe : auto-production, un seul titre d’une vingtaine de minutes, format CD-R et une certaine cohérence graphique au niveau de la pochette.
Plus d’effet de surprise, et au contraire une certaine attente vu la qualité des précédentes productions, au point de se dire que l’on ne peut pas être déçu par ce nouveau disque. D’un autre côté, étant donné la fréquence des sorties que tient le groupe, notre regard commence déjà à se porter sur les premiers volets afin de comparer et cerner certaines remises en cause ou au contraire des persistances dans une certaine voie.
Pas de grosse surprise nous disions donc, une palette sonore habituelle et maîtrisée, avec en tête field recordings et drones soyeux, doux, lorgnant vers l’ambient, faisant souvent penser à un avion ronronnant indéfiniment dans le ciel. On le remarquait déjà sur cdr #2, Chemins s’est petit à petit éloigné de la musique improvisée. Fini les frétillements rythmiques, ce son qui donnait l’impression d’écouter une session live, le groupe finlandais opte ici pour un ton plus posé, moins fou, qui contribue lui aussi à faire de cdr #4 un album ambient.
L’ouverture est assez brutale avec un magma de bruitages tant électroniques qu’acoustiques, organiques, habillés de nappes de guitares grésillantes. On devine une cymbale, mais à peine frôlée, elle ne délivre qu’une nappe résonante et on embraye sur une succession de drones oscillants et flottants sur des bruissements et chants d’insectes. Si Chemins compose généralement de longues pièces au sein desquelles on distingue plusieurs mouvements, cette nouvelle production se démarque avec des cassures assez nettes, étonnantes alors que l’on navigue en pleine plage ambient, tout juste ponctuée par les frétillements d’un mini ventilateur. Mais que l’on ne s’y trompe pas, Chemins parvient toujours à nous scotcher dans ses longs développements avec montée progressive de bruissements jusqu’à en devenir écrasants, et des grincements flottants, oscillants, comme les rayons du soleil qui se réfléchissent sur un mobile au gré du vent.
Le final est lui aussi sublime, et ne laissera pas insensibles les fans d’ambient avec ses nappes douces, son souffle montant, à peine ponctué d’un claquement grave.
Le groupe continue donc sur sa lignée avec cette nouvelle production, particulièrement conseillée aux amateurs de drones ambiants. (Fabrice Allard, EtherREAL, 29.8.2010)